jeudi 3 décembre 2015

MiniTransat 2ème étape résumée

MiniTransat Iles de Guadeloupe 2015
                        Cœur Fidèle, FRA 721, étape II

Au départ de Lanzarote, il y a  moins d’activité sur les pontons mais plus de pression : cette fois, on part pour La Vraie Transat !, et côté météo, pas mal de vent est  annoncé pour les premiers jours ; je fais un dernier point avec Dominique Vittet (météorologue avec qui le CEM travaille), il faut aller dans le Sud et on va y aller !
Dernier bizou à ma Douce, dernier au revoir aux proches qui ont fait le déplacement et on largue les amarres.

Au départ du ponton, en poussant le bateau, j’entends un bruit pas très sympa et de mauvais augure : le chandelier qui tient les écoutes de spi vient de casser : ça commence bien !
Sorti du port parmi les premiers, j’ai le temps de réparer avec un écrou à  œil. Mais en fait c’est  pas si simple que ça : il faut  enlever tout le matériel stocké à l’intérieur à cet endroit, enlever les mousses d’insub (ce qui sert à rendre le bateau insubmersible), réparer,  remettre les mousses, reranger tout le matériel, se préparer au départ, le tout dans une mer formée ;  pas encore parti et déjà en sueur.
Un peu d’attente avant le départ, puis ça y est… les fous furieux sont lancés dans une brise portant de 20-25 nœuds. Les sages résolutions- prises sur le ponton- de ne pas trop tirer sur les bateaux sont vite oubliées, et tout le monde déboule déjà à  + de 10 nds toute la première journée jusqu’au soir où on aura des claques à plus de 35nds. L’ambiance est un peu folle, tout le monde a mis le plus de toile possible et personne ne veut rien lâcher et rester au contact. C’est génial !!!   
Malheureusement, les premières sorties de piste nous ramènent  vite à la dure réalité de la course : Davy Beaudart (favori en proto) rentre au port après un énorme départ à l’abattée et des soucis techniques,  Axel Tréhin passe à l’eau et manque de perdre le bateau, d’autres ont des casses diverses. Personnellement,  je m’accroche  aux basques de Tanguy, la vitesse est là. Mais une claque

plus forte que les autres me fait partir au tas, et  je casse une latte de solent (voile d’avant) dans le vrac, ce qui perfore son gousset  (logement de latte) et fait un trou dans le spi medium.  J’affale en catastrophe et renvoie vite le Code5 (autre voile) pour perdre le moins de temps possible. Je répare le spi avec du scotch et le renvoie aussitôt. Je serais contraint de renforcer la réparation 2 fois dans la nuit mais je limite la perte au classement, d’autres auront moins de chance. On se met dans le rythme de course, on descend le long des côtes  Africaines pendant quelques jours, objectif Cap Blanc, quelques rencontres avec  des pêcheurs, des bâches plastiques, des lignes de pêches, le tout en régatant quasiment au contact et  à plus de 10 nds.
Le 660 vue de l'extérieur, pour donner une idée...

Au fur et à mesure qu’on descend dans le Sud, les stratégies se précisent et on a une idée de plus en plus précise de ceux qui mettent le clignotant à droite plus tôt car ils font un bon au classement général (en effet, ils se dirigent vers l’ouest alors que nous sommes encore en train de descendre dans le sud, ils sont donc plus proche du but sans pour autant être sur la route la plus rapide).
Au cours de la vacation de J4, on apprend à la BLU la paternité de l’un des nôtres : Ben Hantzberg est papa ! Enfin, car on attendait tous cette naissance avant le départ !                                                                Les classements s’égrainent, et si les 2 premiers sont déjà loin je suis bien dans le Match. Le bateau va vite, ça bouge, ça mouille, à la barre comme sous pilote, je suis dans le rythme, pas de problème pour dormir ou manger, j’apprécie beaucoup ces conditions -un peu -folles et en prends plein les mirettes.
On arrive au Cap Blanc et on met enfin le cligno à droite en direction du Nord du Cap Vert, toujours la pédale d’accélérateur en butée…

Le 4/11, au soir, alors que je suis dans le bateau,  j’entends un grand BANG et sors en catastrophe : la poulie de bastaque (câble qui tient le mat et qui l’empêche de partir en avant, une de chaque coté qui travaillent en alternance de façon à laisser passer la grande voile) n’est plus alors qu’elle est faite pour tenir à de fortes charges! J’arrive à transférer la bastaque sous le vent par-dessus la voile pour quelle puisse temporairement prendre le relais, le temps de bricoler une poulie de remplacement. Je fais le tout sous spi medium à 10 -12 nœuds de moyenne. Une première avarie réparée sans que ça ne se remarque sur  la cartographie, mais je ne suis pas passé loin  du démâtage… A ce moment là, je suis partagé entre l’impression d’être passé à rien d’un démâtage synonyme d’abandon et de galère et la fierté d’avoir pu réparer rapidement sans perdre de temps.

Le lendemain, alors qu’on se dirige toujours vers le cap vert, après avoir appris à la vacation ma remontée au classement à la 4eme place, je profite de l’accalmie relative (20nds) pour faire un tour complet du bateau et découvre que l’axe de rotation du bout dehors (tube en aluminium fixé à l’avant du bateau qui permet de mettre de plus grandes voiles dès le vent de travers) est cassé et ne tient plus que par miracle. J’affale et procède donc à un remplacement express par une vis prise dans la caisse à outils, je m’en tire bien… Dans la poursuite de mon tour de vérification, je découvre  le même problème sur le vis de mulet (pièce qui fait la jonction entre la baume et le mat, la baume est un tube en aluminium qui permet de tenir la grande voile) et fais la réparation sans ralentir ma vitesse. Ayant perdu les zips du spi medium (qui me servent à réduire sa taille), j’en récupère un sur le solent et le remplace sur le medium pendant les 2 h de grand spi de la journée. Toujours dans la suite de ce check, je découvre une délamination sur une ferrure de safran ainsi qu’une vis brisée sur une autre. Décidément il semblerait que le bateau n’ait pas apprécié la cadence soutenue et assez violente de ces 5 premiers jours, les surfs sous pilote automatique  à  plus de 15 nds et les départs au tas avec la tête de mat dans l’eau.  Je passe 1-2 h à bricoler une contreplaque de renfort pour la partie délaminée de façon à essayer de ralentir le phénomène pour me donner le temps de décider si je fais de la stratification (réparation avec  de la fibre de verre) ou pas.  Je suis assez réticent car je n’ai qu’une cartouche et que je veux pouvoir la garder en cas de besoin pour une réparation critique. Je cherche donc une solution pour changer la vis de l’autre ferrure sans changer le safran mais ne trouve pas de réponse : je décide finalement  de surveiller que la situation ne s’empire pas, pour ne pas perdre de temps alors que le bateau est à pleine vitesse.

La journée du 06 (J 7) arrive après la journée du 05 consacrée au  bricolage. Alors que le jour n’est pas encore levé,  le vérin électrique du pilote automatique s’arrête subitement, entrainant un joli vrac (le bateau se couche à 90°, les voiles claquent, tout ce qui n’est pas attaché valdingue dans le bateau, bonhomme y compris).  Je récupère la situation et change pour le 2eme vérin électrique. Je me pencherai  sur le cas du premier plus tard. Je me mets donc en mode économie d’énergie de façon à  anticiper un passage éventuel sous vérin hydraulique qui consomme quand même beaucoup plus. Dans cette même journée, lors d’un autre départ au tas (synonyme de vrac), le safran s’ouvre en 2 longitudinalement, devenant très souple. Je continue comme ça, la situation étant  stable, et ne souhaitant pas perdre de temps dans ces conditions rapides alors que des conditions moins rapides sont annoncées  pour les prochains jours...
Je recroise ma route  avec celle de Tanguy dans la nuit, mais malheureusement je ne peux matcher avec lui car c’est le moment où une 2eme vis de la ferrure choisit de casser, m’obligeant à  remplacer les vis immédiatement et du coup retirer le safran. Je perds 53 minutes (très exactement, car oui  oui, j’ai chronométré) dans l’histoire et 8 milles. Pour gagner du temps, je remets le safran abimé (passer sur le safran de rechange demande de faire le transfert de certaines pièces, ce  qui peut s’avérer assez long).

La journée du 07 (J8), la vacation annonce l’insertion d’un front sous la HP (bande de nuage sous l’anticyclone perturbant les vents Alizés et leur fonctionnement). Je décide de monter plus au Nord pour aller chercher la bascule de vent venant de la droite et anticiper le retour de l’anticyclone. Le vent bascule à gauche et se renforce à la tombée de la nuit. Commence alors une nuit longue et difficile, avec le bateau tout le temps au-dessus de 12 nds et l’eau qui déferle sur le pont en permanence. Malheureusement, je suis bloqué à l’intérieur du bateau, obligé de resserrer mes vis de ferrure du safran abimé qui ne font que se défaire malgré tous mes efforts. A ce moment là, le moral n’est pas au beau fixe, j’ai l’impression de perdre du terrain et de ne pas être sur le bateau en mode course.  Et pourtant, ce seront  mes 24h les plus rapides de la transat : je ferai 258 milles en 24h, soit  mon record sur le bateau et le 4eme meilleur score de la transat (sachant que le record de 272 miles a été battu à cette nuit là par un des nouveaux bateaux à 277 miles)

Par  la suite, dans cette journée une autre vis de la ferrure casse (et oui, encore…), un gros coup au moral car je sais que je vais devoir revivre l’épreuve du changement de safran
(le safran est à l’arrière du bateau, à moitié dans l’eau, ce qui demande un effort physique considérable car le bateau avance, et que les vagues continuent d’arriver contre le bateau, que l’accès y est difficile et partiellement subaquatique…). Et pour couronner le tout, une rencontre avec un OFNI (objet flottant non identifié, en l’occurrence une bille de bois accroché à un filet) casse encore 2 vis de la ferrure (toujours la même), le safran ne tient plus que par une seule vis : le changement du safran devient impératif  immédiatement. J’enlève le safran endommagé, je me retrouve avec un seul safran. La réparation se fera sur « une patte »au vent arrière le temps de préparer celui de rechange et de récupérer des vis sur celui qui est cassé pour revisser la ferrure car je commence à être à cours  de  vis… puis je remets le nouveau en place. Ca y est l’épreuve est terminée et je peux me remettre en mode course sous medium arisé (réduit) pour la nuit. Enfin !
Ah oui, et pendant la manœuvre, le vérin électrique a décidé de rendre l’âme : il ne me reste plus que l’hydraulique. .

Pendant la nuit, le bateau avance à toute allure, je me souviens notamment un réveil avec l’impression que ça va très vite, je regarde le GPS, et les vitesses s’affolent à  15, 16, 17, 18nds… Je m’envole dans la banette (couchage sommaire à l’intérieur du bateau) avant de retomber  très violemment ! Le bateau repart immédiatement à 15nds, sans s’arrêter… Je reste donc dans la banette et me rendors.
 A l’aube du 09/11 (J10) au réveil de ma sieste, je découvre que le câble de la bastaque tribord a décidé de commencer à se rompre (4 torons de brisés) et le renfort d’amure du médium a commencé à se déchirer ; de plus la barre de flèche supérieure bâbord est légèrement tordue.                                       Je prends 2 ris (réduction de la grande voile) et fais passer la bastaque bâbord au vent de la voile pour sécuriser le mat. Il faut que je monte au mat pour désaccoupler les 2 bastaques afin de pouvoir renvoyer les ris (remettre la voile en entier) et ne pas être trop pénalisé ou il faut que je change la bastaque. Je me prépare pour pouvoir monter  dans le mat, j’affale le spi pour monter dans 20 nds de vent et une mer forte et croisée. Je n’arriverai pas à atteindre le haut du mat pour changer la bastaque et  ne pourrai que désaccoupler les 2 bastaques et détordre la barre de flèche. Je redescends du mat,  extenué, et renvoie de la toile. Dorénavant, et jusqu'à ce que je puisse changer la bastaque, il me faudra affaler puis renvoyer la moitié de la grande voile à chaque jibe (changement de direction au vent arrière impliquant un changement des voiles de coté du bateau pour s’adapter à la nouvelle direction du vent par rapport au bateau). Je suis épuisé et, clairement dans ma tête, la course est mise entre parenthèse, l’objectif est bien de réussir à ramener le bateau en un seul morceau en Guadeloupe. Il reste encore 1100 miles (2000km environ) à parcourir, et ces avaries successives m’on fait tirer sur les batteries  en utilisant le pilote automatique, et leur tension commence à baisser (il n’y a bientôt plus de pile… ^^)…


La journée suivante, le vent se calme et je tombe même dans une zone avec du vent à moins de 10 nds, un grand ciel bleu et les nuages autour : très frustrant après ces 10 jours de folie, mais ça me permet de m’occuper un peu plus du bateau (changement de cordage, surgaine, etc…).                     La météo annonce beaucoup d’instabilité sur la partie sud du parcours, je décide donc de continuer sur une route nord.
Le lendemain 11/11 (J 12), on se retrouve enfin dans une zone d’alizé classique avec un vent à 10-15 nds, et des grains (gros nuages amenant des changements de vents et des rafales, voir de la pluie…) en fin de nuit/journée. Je profite d’une accalmie entre  2 petits grains de la matinée pour monter une deuxième fois dans le mat (ça me manquait !), sous spi pour stabiliser le bateau. C’est un succès et je vis à ce moment là un petit instant d’extase, lorsque je peux changer ma bastaque : un problème important de réglé, c’est le bonheur !!! Après 2 jours, ma bastaque est de nouveau en place et je vais pouvoir jiber sans y laisser des litres de sueurs à chaque fois… De plus, le soleil est de retour, et en barrant beaucoup, je diminue ma consommation d’électricité : je reviens dans le positif et mes batteries se rechargent.
Le moral repart à la hausse !!! Ce malgré l’apparition des sargasses (algues) qui m’obligent à faire le chimpanzé pour les déloger de leur endroit de prédilection : la quille(le bateau sur la tranche, incliné à 90° volontairement et suspendu par les pieds à l’extérieur du bateau, je joue de la gaffe pour retirer de gros paquets d’algues de la quille).
Les journées se succèdent dans un rythme d’alizé avec un vent instable qui oscille en permanence de 30°, m’obligeant à faire des manœuvres régulièrement,  avec des grains de plus en plus virulents nécessitant des nuits quasi blanches à  la barre. Les sargasses disparaissent et ne réapparaitront qu’à 400 miles de l’arrivée sous forme de débris peu gênants. La température extérieure monte et devient insupportable tous les jours entre 12 et 16h, me rendant totalement inefficace et m’empêchant de dormir ; à ce moment là je rêve d’un ventilateur ou d’un bon verre  de Vals (eau gazeuse Ardéchoise, je précise pour les non Ardéchois qui me suivent) avec des glaçons… Au cours d’une de  ces journées de manœuvres incessantes, je me tords violemment le genou, ce qui va m’handicaper jusqu'à la fin, rendant les déplacements sur le bateau plus que difficile.


Alors qu’on approche de la dernière nuit, je recroise 1 mile devant Armand (755), et aucun de nous 2 ne veut lâcher le morceau (la 5ème ou la 6ème place, et à l’attaque pour la 4eme). Sous les grains, en spi maxi avec grande voile haute (toutes voiles dehors quoi), on essaye de grappiller chaque cm malgré les rafales à plus de 25 nds. Une rafale particulièrement virulente fera partir Armand au tas pour 5 min. J’aurai ma part du gâteau peu de temps après : planté du bateau jusqu’au hublot, les safrans hors de l’eau, et probablement plus si je n’avais pas choqué  (dégonflé) en catastrophe le spi… Malgré ça aucun de nous 2 ne réduit ses voiles, et 1h30 plus tard, c’est avec un magnifique départ à l’abattée que je vais conclure le dernier grain de la nuit ! Rien de cassé et vite remis sur piste, j’ai quand même perdu un peu de terrain sur Armand et je me bats toute la journée pour le recoller. Avec ma dernière vacation BLU de la Minitransat, j’apprends les tragiques  évènements Parisiens, l’atterrissage sera difficile, je me concentre sur ces dernières glissades et ces magnifiques couleurs en mer avec le plaisir de voir les premières terres depuis Lanzarote.
Dans la journée, on commence à voir des bateaux se rapprocher au fur et à mesure que l’entonnoir se resserre, nous somme 5 en mode match race (régate au contact) en direction de la porte de St François ! (passage obligatoire avant l’arrivée). La bataille fait rage et  malheureusement je me prends un casier lors d’un Jibe, ce qui entraine une cocote dans le spi (le spi se dégonfle et s’enroule autour de lui même, ce qui le rend totalement inopérant et oblige son retrait qui peut s’avérer compliqué), pas d’autre choix que d’affaler et de renvoyer le spi medium (plus petit) le temps de démêler… Armand en profite pour reprendre 1 mile d’avance alors que j’avais bien recollé… Charlie 2 milles derrière vivra la même mésaventure avec moins de succès : il y laissera un spi.

Les dernières longueurs sont géniales, je suis au coude à coude avec Vincent Grison, en proto, au point que je peux  voir les informations sur ses afficheurs ! Je reviens très vite sur Armand qui n’est plus qu’à 200m… Des zodiacs pour l’accueil se rapprochent, pour nous accompagner sur les derniers mètres. Romain Mouchel est venu m’accueillir malgré son abandon sur blessure dans la 1ere étape, ça fait vraiment chaud au cœur.
Je passe la ligne et c’est la délivrance : ça c’est fait, je l’ai fait ! Le bateau  est là, en un seul morceau, ou plutôt tous les morceaux arrivés en même temps, et je sais déjà que sauf réclamation je serai 7eme au général, le contrat sportif est rempli et j’ai pris énormément de plaisir sur l’eau ! La course a été intense et concentrée jusqu’aux derniers mètres…

Romain monte à bord et on commence à discuter, j’ai tellement de choses à raconter : mes casses, mes folies, ces longs bords de plannings….les zodiacs sur l’eau me félicitent, ils ne m’attendaient pas à cette place et sont heureux pour moi. On range un peu les voiles et le zodiac me ramène à quai.
 On arrive près du quai et le zodiac lâche l’amarre un peu trop tôt pour qu’on puisse l’atteindre, qu’à cela ne tienne, tous les coureurs précédents se jettent à l’eau pour venir tirer le bateau en ramant et au passage me jeter à l’eau ! (tradition oblige).
 Que de monde et de sollicitation sur le ponton après 15 jours de solitude en mer. J’aperçois  mes parents et ma chérie qui viennent  juste d’arriver en avion, j’ai bien failli arriver avant eux !!!!( oui car c’était aussi une de mes motivations, venir les chercher à l’aéroport pour les narguer !)
 Que de plaisir à manger des fruits frais, prendre une gorgée de Ti-Punch, discuter avec les copains, raconter mes aventures et mésaventures, féliciter Armand (5ème), Edouard (4ème), Tanguy(3ème), manger  un bon steak patates. Un peu de sommeil, un atterrissage en douceur avec mes proches, et puis on prend le rythme, accueillir les copains qui arrivent,  les mettre à l’eau, refaire leur course, notre course…
La Mini est vraiment une communauté incroyable, il n’y a qu’à voir les arrivées pour s’en rendre compte, qu’elle que soit l’heure du jour ou de la nuit il y a toujours quelqu’un pour accueillir les concurrents et partager avec lui ces moments privilégiés (le top étant que cela se produise à l’heure de l’apéro !). Tous les gens extérieurs  à cette aventure nous prennent un peu pour des fous mais sont vite conquis par ces moments de bonheur pur et de folie tellement déconnectée de la réalité si cruelle.

Que de bonheur tout au long de cette course, de longues glissades, des images pleins les yeux, vos noms dans le cockpit, vos petits mots tous les jours, cette sensation de faire quelque chose d’unique qui s’impose petit à petit.
Des moments durs, il y en a eu, mais alors que j’écris ces mots à peine une semaine après l’arrivée, j’ai déjà du mal à m’en rappeler, seuls les bons restent  gravés dans ma mémoire.
Une aventure sportive, une aventure humaine, des rencontres enrichissantes tout au long du projet. Je crois que c’est ce que je mettais dans la description de mon projet à son commencement, je n’ai pas été déçu.
Encore merci à tous !
Et merci à tous les soutiens sans qui cette aventure n’aurait pas eu lieu (pas de la même manière en tout cas).
Edwin
NB :
- J’utilise régulièrement le pronom indéfini « on », qui désigne soit les ministes dans leur ensemble, soit le couple skipper-bateau, parce que « on » a traversé à 2 avec Cœur fidèle.
-Les vacations BLU se passe toujours de la même façon lorsque l’on a une bonne réception : une petite musique pour caler la réception, description de la situation météo générale puis prévision météo par zone, et enfin classement en distance au but (pas de position exacte mais seulement la distance a la ligne d’arrivée)
-Les 3 choses qui m’ont le plus manquées sur le bateau sont : une chignole, de la nourriture ayant une consistance sous la dent, une deuxième paire de mains, ma douce… (quoi ça fait pas 3 ?... ^^)







                                                                                                                                                                                                       


jeudi 19 novembre 2015

Arrivée MiniTransat



Voilà, c'est fait : Edwin est arrivé à Pointe à Pitre le 16/11 à 01:49:22 HF  en 15j 10h 39min 22s
Arrivé 6ème, malgré une série de pépins techniques qu'il a réussi à réparer. 7ème au général.
7ème pour un Ardéchois, fier de son identité c'est top, même si pour le coup, il aurait préférer être originaire de l'Ain!
Avec les copains, arrivés dans un même créneau, ils se sont livrés une bataille sans merci jusqu'au bout. Ne rien lâcher jusqu'à la ligne.
http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/actualites/cinq-majeur

https://www.youtube.com/watch?v=99iR5Y2Pe1w&feature=youtu.be

Sur la ligne d'arrivée, Romain Mouchel (qui a été contraint à l'abandon sur blessure lors de la 1ère étape) l'attendait pour faire de très belles photos et parcourir les derniers miles avec lui.
Merci Romain
A l'arrivée au ponton, les copains qui l'avaient précédé se sont jetés à l'eau pour l'accueillir c'est çà l' Esprit mini et ensuite l'ont jeté par dessus bord : c'est la tradition!!!

Après l'arrivée, on attend les copains au ponton; on leur réserve un accueil chaleureux, à toute heure du jour et de la nuit. Il y a toujours un ou plusieurs Ministes pour saluer comme il se doit l'arrivée de celles et ceux qui l'on fait : Traverser l'Atlantique à la voile en solitaire sans assistance.

Ensuite vient le retour à la vie "normale" : ranger le bateau, remplir les formalités administratives, participer aux manifestations de com, préparer le retour du bateau par cargo....
Edwin prépare une petite rencontre pour son retour en Ardèche et à La Grande Motte ( date à définir).

https://www.facebook.com/coeurfidele721/photos_stream?tab=photos_stream

samedi 14 novembre 2015

un point sur la course (suite)



En mémoire des victimes des attentats du 13 novembre 2015


La Mini Transat solidaire  

Le 14 novembre 2015 - 03:26
"Compte-tenu des valeurs qui animent la Mini Transat depuis sa création, il est évident que la Mini Transat îles de Guadeloupe se sent profondément solidaire des victimes des attentats de Paris. Ces valeurs de partage, de solidarité et de tolérance se doivent d’être défendues sans retenue.
Nous pensons que c’est aussi notre devoir de continuer d’informer du parcours de ces marins qui viennent de traverser l’Atlantique, de mettre en avant leurs performances sportives et humaines. Nous le ferons avec la retenue que les événements nous imposent, tout en veillant à mettre en avant les valeurs positives que cette aventure dégage. C’est le sens de notre engagement."

Frédéric DENIS 1er  Proto à être arrivé à Ponte à Pitre le 13 Novembre.
Les 1ers  séries  sont attendus le 15.
Edwin est 7 ème au pointage de 15h (10nm le sépare du 4ème);
tout n'est pas fini mais rien n'est encore joué.
Verdict une fois la ligne d'arrivée passée.

Les vitesses d'Edwin n'en finissent pas de faire le yo-yo, son classement aussi et les émotions de ses supporters également !!!

jeudi 12 novembre 2015

un point sur la course

Depuis quelques jours, la vitesse d'Edwin a chuté, et la place au classement aussi.
Il a très certainement rencontré des problèmes techniques, car ses concurrents proches affichent des vitesses plus élevées. Nous ne le saurons qu' à l'arrivée. 
Il joue avec nos nerfs ! 
Je pense que les siens sont mis à rude épreuve aussi.
La fatigue doit se faire sentir : les miles des 10 premiers jours ayant été avalés avec des vitesses élevées qui ne permettent pas de lâcher prise.
Il lui reste encore environ 600 miles à parcourir pour atteindre Pointe à Pitre. 
Les derniers miles vont être long : fatigue, vent faiblissant ..... problèmes techniques?
Tous les jours en ouvrant sa ration journalière, il doit lire les petits mots et/ou photos que vous lui avez adressé, et ça doit lui donner un sacré coup de fouet.
Il sait très bien que, s'il a pu prendre le départ de cette course fabuleuse, c'est grâce aux soutiens qu'il a eu.  Merci à vous tous.

lundi 9 novembre 2015

un point sur la course

Pour suivre la course, vous pouvez aussi consulter la page Facebook https://www.facebook.com/coeurfidele721
où le mises à jour sont plus fréquentes
(vous pouvez consulter sans avoir de compte Facebook)

Edwin poursuit sa course dans le top 5 depuis quelques jours.
Il est sans pitié pour ses parents, supporters et autres accros à la carto.
Ce week end, au classement de 00h, il était presque à l'arrêt, relevé à 1nd, et 2 nuits plus tard à nouveau à moins de 5nd ...ce qui nous faire passer une nuit blanche pour attendre la mise à jour suivante, et le voir repartir à des allures plus intéressantes et moins angoissantes pour les terriens que nous sommes.
Comme nous n'avons d'information que lors des pointages, nous échafaudons des scenari plus ou moins alarmistes.
Il faudra donc attendre l'arrivée pour avoir le fin mot de ses arrêts ou ralentissements.

La question qui nous occupe est de savoir qui, de sa garde rapprochée ou de lui, arrivera le premier à Pointe à Pitre ?!


jeudi 5 novembre 2015

un point sur la course suite

Série : Ian, Julien et les autres…
En série, la domination des Ofcet, particulièrement à l’aise dans ces conditions, en devient presqu’insolente. Des bateaux taillés pour la brise dont la puissance fait merveille dans cette mer désordonnée, deux marins particulièrement affutés aux manettes, il n’en fallait pas plus pour que les deux compères se fassent la belle. Derrière on tente de limiter les dégâts. Tanguy Le Turquais (Terréal) tente de compenser son déficit de vitesse par la qualité de ses trajectoires, mais il reste sous la menace de marins qui se révèlent dans cette deuxième étape, tel Edwin Thibon (Cœur Fidèle), quatrième ou bien encore Edouard Golbery (Les Enfants du Canal) sur une position très sud. Le même Edouard a visiblement des fourmis dans les safrans puisqu’il a communiqué à un des bateaux accompagnateurs qu’il avait heurté un cétacé avec comme corollaire, deux varangues fissurées. Qu’à cela ne tienne, un peu de stratification pendant que le bateau file à près de dix nœuds, et l’affaire est dans le sac.

mercredi 4 novembre 2015

Un point sur la course

le 5/11 au pointage de 6h, Edwin est 6 ème. Cependant rien n'est fait.
Une épreuve n'est finie que lorsque le ligne d'arrivée est franchie; tous le savent bien.
Encore 2000 miles à parcourir.


idée KDO pour Noël

François DENIS illustre la Mini
Vous pouvez commander le journal de bord virtuel de François Denis sur:
http://www.inorope.com/francoisdenis/

Voici un aperçu de son talent:







un point sur la course

Edwin a largué les amarres pour la 2ème étape samedi 30/10.

Après l'arrivée de la première étape à Lanzarote, la remise en état de Cœur Fidèle, les "obligations"  à remplir, Edwin nous a fait le plaisir d'une petite visite en Ardèche.
Ensuite retour à Lanzarote dès le 22/10 pour remplir toutes les formalités d'avant course, contrôle sécurité, approvisionnement… 
Une semaine avant le départ, les pontons ont commencé à se remplir, certes beaucoup moins de monde et d'animations qu'à Douarnenez mais toujours une ambiance détendue, et toujours avec l'esprit Mini. 

Tous étaient pressés de larguer enfin les amarres. Beaucoup se disaient moins stressés qu'au départ de Douarnenez.
Edwin avait lui aussi hâte de partir. Il est parti serein et déterminé.
Nous avions fait le déplacement pour l'encourager et pour lui souhaiter bon vent , avec toujours la même émotion.

 Nous voilà, le matin du départ, avec  une météo capricieuse au rendez-vous : pluie, vent 20/25 kts…



Pour sortir de la marina, le ballet des remorquages a commencé par Nacho Postigo, sous les vivas de tous les autres concurrents et des spectateurs : tout un symbole. Esprit Mini.
L'organisation avait mis à la disposition des familles et accompagnateurs, un bateau pour permettre de voir le départ depuis le plan d'eau. Merci à eux, nous avons assisté à un beau départ sous spi. 
Rendez-vous en Guadeloupe dans environ 15 jours si la MTO est conciliante.


Depuis, nous avons appris les problèmes techniques rencontrés dans les premières heures de la course par Nacho Postigo, Fréderic de Mesel et Yann Claverie (repartis depuis) et de Davy Beaudard (vainqueur de la 1ère étape en proto et favori de l'épreuve) qui lui a dû abandonner.

Nous pensons également à Radek Kowalczyk (Calbud) qui a déclenché sa balise de détresse suite à l’arrachement soudain de son tableau arrière, et qui a été récupéré depuis; il est en sécurité. 

Ce Mercredi matin à 9h, Edwin pointait à la 7ème place!


Merci à "La Tribune" pour les articles réguliers dans l'hebdomadaire et le suivi sur le site:
http://www.e-tribune.fr/index.php/ardeche/ardeche-la-vie-d-ici/5724-minit-transat-iles-de-guadeloupe-edwin-thibon-en-lice-pour-la-seconde-etape

mardi 3 novembre 2015

MiniTransat 2ème étape

Beau début de course pour Edwin.
12ème à J+3
Je reviens plus tard pour vous faire un petit compte rendu des jours précédents le départ et de l'ambiance qui régnait à Lanzarote.
Vous pouvez suivre la progression de la flotte sur les différents réseaux sociaux (même sans avoir votre propre compte Facebook)
www.facebook.com/MiniTransatIlesDeGuadeloupe

www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/cartographie

3 Nacira ensemble

jeudi 22 octobre 2015

Retour sur la 1ère étape

A une semaine du départ de la 2ème étape, voici un petit retour en images.


De belles images sur une musique de FUTRAX, groupe de misique Ardèchois qui monte, qui monte... et qui accompagne Edwin dans son aventure.
Bon vent à tous!

samedi 3 octobre 2015

HEUR...EUX

Heureux qui comme Edwin ...


Vidéo à voir et à revoir : https://www.youtube.com/watch?v=0K2T4YhqTjc


dimanche 27 septembre 2015

MiniTransat Arrivée étape 1

Edwin Thibon, 15e des bateaux de série


Le navigateur ardéchois a mené son Coeur Fidèle sur la ligne d'arrivée du Trophée Ocean Bio Actif à 01h 00mn 10s. Son temps de course est de 8j 09h 30mn 10s. Sa vitesse moyenne sur l'orthodromie est de 6,18 nds.
"Jusqu’à Lisbonne c’était au top ! Après ça a été plus dur : en deux jours j’ai perdu 30 milles, je me suis fait décroché, je ne sais pas encore pourquoi ?
Ça n’a pas été facile de prendre un rythme de course au large dans la pétole. Cette phase de début de course a été super dure à gérer. J’étais plus en mode régate au contact à ne pas trop manger ni dormir. Je pense que je n’ai pas beaucoup dormi jusqu’à Lisbonne. J’ai eu quelques hallucinations auditives…
J’ai un super souvenir quand, après Lisbonne on est reparti dans 25 – 30 nœuds, le bateau filait à 15 nœuds, j’ai mis le pilote et ça marchait trop bien ! Mais je n’ai pas réussi à dormir, j’étais trop stressé ! Je restais à côté du pilote au cas où… Je n’ai pas vraiment fait de pointes de vitesse extraordinaires mais ce qui était bon c’est que c’était super long !
Et puis je suis vraiment content d’avoir été dans le match."

vendredi 25 septembre 2015

media

A lire sur e-tribune

http://www.e-tribune.fr/index.php/ardeche/ardeche-la-vie-d-ici/5500-mini-transat-2015

Preuve que la Tribune est lue en dehors des frontières de l'Ardèche : voir le commentaire de Guy Llata "le Gone" qui navigue par delà les océans.

mercredi 23 septembre 2015

Mini Transat Etape 1 J+ 4


Voilà la position d'Edwin ce mercredi à 12h  au large de Porto.
Une pensée pour ses collègues qui ont été contraints à l'abandon et en particulier à Romain Mouchel (blessé) et Andrea Pendibene (démâtage).

mardi 22 septembre 2015

Mini Transat Etape1


Remontée spectaculaire d'Edwin
Position à 15h le 21/09


Position à 15h le 22/09
Je n'aurais jamais dû lui laisser ce petit mot dans le bateau  : Ne rien lâcher !
j'espère qu'il aura eu le temps de lire la suite : Ne pas prendre de risques , fais toi plaisir !

lundi 21 septembre 2015

Petit retour en arrière

Edwin sur l'eau, j'assure l'intérim.

Un petit retour sur la semaine passée à Douarnenez avant le départ de la Mini Transat-Iles de Guadeloupe.
10 h de route et arrivée à Port-Rhu

Chaque coureur étant parrainé par un commerçant de Douarnenez, nous commençons par une petite visite au parrain d'Edwin pour la course: "Le Chamouette" ... un bar à vins bien sympathique. Puis installation au Camping du trezulien : à recommander.

Ensuite une semaine bien dense ...
Aider Edwin dans ses derniers préparatifs sans être trop envahissants. Ne pas demander : "tu as bien pris ça?", " tu as fait ça?", " et pourquoi…?... mais le penser en espérant que..! Ne pas le stresser !!! il ne l'est pas. Moi non plus, enfin pas encore.
Arpenter les pontons plusieurs fois par jour! Rencontre improbable avec des Ardéchois (de St Péray ) venus faire de la rando en Bretagne.
Assister aux animations : présentation officielle des skippers, "le Ti mini"
Ambiance super sympa, organisation top, expo photo sur la Mini 2013 très chouette
ESPRIT MINI
A J-1, le fan club grossit (certain(e) même venu en vélo depuis l'Ardèche !) , les messages de soutien affluent : MERCI A VOUS TOUS
Jour J : lever tôt. La boule dans la gorge monte.

Passage de l'écluse sur le bateau en famille et sur une chanson de "Futrax" Groupe Ardéchois qui monte! https://www.facebook.com/Futrax-729741503813942/timeline/
(chaque coureur a une chanson qui l'accompagne pour les sorties et rentrées aux ports)
Attente du départ à Tréboul: 
Visite surprise de Morgan et de sa copine qui ont fait le déplacement depuis l'Ardèche pour voir le départ.
Edwin étant sorti dans les derniers du port-Rhu, il sera un des premiers à être remorqué sur le plan d'eau (c'est mieux pour se mettre dans la course et évacuer l'attente, les sollicitations, l'émotion de ce moment tant attendu)

Ca y est on (enfin il) y va, il faut larguer les amarres et les larmes montent (larmes de fierté, de joie pour lui et pour tous ces skippers qui vont vivre un rêve, une aventure.. après des années de préparation)
Une pensée pour Nacho Postigo 860 qui a eu un accident de remorquage à la sortie du port et qui n'a pas pu prendre le départ de cette étape.

Les 71 concurrents rejoignent la ligne de départ pour un parcours en baie (retransmis sur France O).
Et c'est parti pour la première étape. Il semblerait qu'Edwin ait eu un incident technique avec d'autres concurrents sur une des branches du parcours (il faudra attendre l'arrivée pour savoir).
A la sortie de la baie, dans la nuit le vent est tombé : 2 options et 2 groupes se sont créés. Qui aura eu raison entre une option pour chercher du vent très "Ouest" comme il a choisi, ou une route plus directe ? La route est encore longue jusqu'à Lanzarote ...
Petit rappel : ils n'ont pas accès à la radio, ni aux communications avec le monde des terriens, pas de routage MTO non plus (juste un bulletin par jour sur la BLU, souvent inaudible).
On va suivre sur le site de la course au rythme des mises à jour (06h00  09h00 12h00 15h00 18h00  21h00)  http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/cartographie
https://twitter.com/MiniTransat2015
https://www.facebook.com/coeurfidele721

10h de route pour le retour,  et boulot ...



mardi 15 septembre 2015

Départ J-3

Voilà nous y sommes presque. J-3
La météo bretonne est au rendez-vous (pluie, vent et froid). Dans le Sud, j'ai vu qu'il y avait les épisodes cévenols. C'est l'automne.


Aujourd'hui à Douarnenez, c'était le jour des écoliers. Skype avec une classe de Savoie, et rencontre sur le ponton avec une classe de Brest venue en classe de mer.
Les élèves étaient très intéressés et intéressants; ils vont suivre la course sur Internet et on pourra échanger à l'arrivée des 2 étapes.



Programme à venir pour Mercredi : coiffeur, briefing et présentation officielle des skippers


jeudi 6 août 2015

TransGascogne2015 suite et fin

Belle bataille tout au long de la remontée sur Port Bourgenay.
Arrivé juste au début de la bascule et du courant.
Au final 8 ème au général en série solo. Les concurrents arrivés avant sont là pour aider les autres à s’amarrer.

Et on refait la navigation 
avec Patrick ( 824-NESCENS) 


et avec Arnaud (832-Du Léman à l’Océan)

dimanche 2 août 2015

TransGascogne2015-2ème étape

Arrivé 9 ème en série solo à Luanco.
Départ de la 2ème étape samedi à 18h30, retour direct, pas trop de stratégie.
Faire sa course sans se comparer avec les nouveaux bateaux de série Ofcet et Pogo3, avec des carènes plus puissantes.

REACHING À FOND AVEC UN ZESTE DE PÉTOLE POUR FINIR

Au programme, 30h de « reaching » sur la route directe, ou presque, dans une brise soutenue d'une vingtaine de nœuds. Autant dire que le rythme va être rapide sur ces 250 milles retour vers Port Bourgenay, avec peu de stratégie en perspective, mais du réglage fin et du placement..
Tanguy le Turquais (Terreal), 4e de la première étape, et premier des « anciens * » bateaux de série : « La météo de cette deuxième étape ne m'offre pas de plan d'attaque pour rattraper ces bateaux puissants. Nous allons avoir 90% de reaching, soit 90% de la course favorable pour eux. Je vais donc faire comme sur la première étape, garder un moral stable, me concentrer sur ma trajectoire, faire une course propre sans essayer de me jauger par rapport à eux. Un peu comme une course contre la montre. Il y a juste à la fin de l'étape qu'il peut y avoir des opportunités tactiques, mais ce sera sans doute insuffisant pour rattraper les écarts de la première étape (1h15 sur le premier, Ian Lipinski (Entreprise(s) Innovante(s) et 25' du podium, ndlr). »
* De nouveaux bateaux de série (les Ofcet et les Pogo 3) viennent d'être homologués par la Classe Mini. Ces nouvelles carènes sont plus puissantes que celles qui se faisaient jusqu'à présent et sont sensiblement plus performantes aux allures portantes.*


mercredi 29 juillet 2015

Présentation skippers MiniTransat

Présentation des skippers de la Promo 2015 sur le site de la MiniTransat.

http://www.minitransat-ilesdeguadeloupe.fr/skipper/edwin-thibon

https://www.youtube.com/watch?v=7IQkgST3nFo&feature=youtu.be&list=PL8HkmGccJ1W5JfMoEYSUcjOe7xNYvpXoN

TransGascogne 2015-départ

Après plusieurs reports à cause de la MTO capricieuse et les conditions de sécurité pas réunies, le départ a été enfin donné ce mercredi matin au lever du jour.
La meute des minis lâchée vers Luanco en Espagne, pas trop de stratégie  : c'est tout droit.
Pas trop de photos , dommage que les organisateurs ne fassent pas des photos de tous les concurrents.

On devrait pouvoir suivre la course sur http://transgascogne.geovoile.com/2015/ 



lundi 27 juillet 2015

TransGascogne 2015

Quelques nouvelles en direct de Port Bourgenay.
Le staff technique a opéré pendant la semaine à Port Bourgenay.
Après les contrôles sécurité Jeudi, les derniers préparatifs, l'attente commence pour les skippers. Aucun parcours n'est annoncé, pour cause de MTO changeante.
Le comité de course attend le dernier moment pour publier le parcours définitif.
Sur le ponton, les skippers s'occupent au mieux pour tuer le temps. On peaufine le carénage, on range l'intérieur, ...

Vendredi soir, présentation officielle des skippers et réception sous chapiteau bien accroché (ça souffle fort)
Présentation des skippers
Samedi le Prologue est annulé pour cause de forte houle qui rendait la rentrée au port difficile pour les minis. Il leur faut trouver une occupation, tous ont les fourmis dans les safrans.
Cette régate est la dernière occasion pour pouvoir se mesurer aux autres mais surtout tester le bateau en condition et réparer ou consolider avant l'épreuve reine : la MiniTransat.
Après avoir ranger le bateau, préparer la nav (enfin imaginer la nav), fait la sieste... fait du Kite...refait le monde....tous les skippers se sont retrouvés à nouveau sous la tente, pour une soirée paella. Ambiance très sympa : esprit Mini.
Rendez vous briefing "départ" prévu pour le dimanche matin 9h.
Le golfe  de Gascogne étant fidèle à sa réputation : le départ sera reporté au lundi 14 h.
"Le passage d'un front dépressionnaire a contraint la direction de course de la Transgascogne 6.50 à reporter le départ de cette 15e édition à demain, à 14h, pour un parcours direct de 250 milles (465 km), vers Luanco en Espagne. L'ensemble des coureurs respecte cette décision, d'autant qu'en partant lundi, le jeu stratégique sera plus ouvert…
30 nœuds de vent annoncés la nuit prochaine, 3 mètres de creux : les conditions météo attendues dans le golfe de Gascogne dans les heures à venir ne permettent pas de lancer la 15e édition de la Transgascogne 6.50 dans des conditions satisfaisantes de sécurité.
L'une des préoccupations majeures de la direction de course, et des coureurs, étant d'éviter toute casse matérielle qui pourrait compromettre une participation à la Mini Transat, épreuve phare du circuit, dont le départ sera donné dans deux mois."

Mais lundi matin, la situation MTO ayant évolué défavorablement : le départ est reporté à mardi soir ou mercredi matin très tôt.
"Une dépression, qui se déplace très rapidement dans le golfe de Gascogne, a sensiblement changé la donne météo ce matin pour la direction de course de la Transgascogne 6.50. Ce système dépressionnaire, qui n'était pas annoncé par tous les modèles météo hier, s'est bel et bien concrétisé dans la nuit de dimanche à lundi en empêcheur de courir au large pour les Ministes en stand by à Port Bourgenay...
Denis Hugues, directeur de course : « C'est un système météo qui évolue très rapidement et qui peut se creuser très vite. Depuis deux jours, la situation évolue très rapidement. Cette dépression va passer mardi sur le golfe de Gascogne et générer des vents de 30 à 40 nœuds. Cela pourrait même être pire, car elle peut se creuser encore et de façon très rapide. Il est donc bien sûr impossible de lancer un départ dans de telles conditions. »
La course pourrait être lancée mardi soir ou mercredi matin tôt de Port Bourgenay, pour rallier Luanco dans les Asturies, en route directe vers l'Espagne. La décision sera prise demain à 10h."

On vous tiendra au courant de la suite.
Quand la course sera donnée, vous pourrez suivre sur http://transgascogne.geovoile.com/2015/




Projet Transat 6.50